LES CALCULS CORALLIFORMES
Introduction
Il La lithiase urinaire est une affection aussi ancienne que l'homme puisqu’on en a retrouvé dans les momies égyptiennes. Sa pathogénie est mal connue. Une des premières interventions chirurgicales pratiquées (en dehors de la circoncision) fut "la taille vésicale". Bien que réalisée par des spécialistes, ses résultats étaient souvent désastreux.
L’essor de la technologie moderne a beaucoup contribué au développement de la chirurgie micro invasive ; ce qui a relégué les opérations chirurgicales sanglantes classique au dernier plan. De nos jours, les patients demandent à leur urologue de leur traiter leur(s)s calacul(s) par ondes de choc externes (Lithotritie Extra Corporelle = LEC ) ou par fragmentation endoscopique par cysto- uretéro-rénoscopie ou par néphro-lithotomie percutanée ( NLPC ).
Chaque méthode a ses indications et ses limites et ses éventuelles complications. Parfois, il faut associer une ou deux techniques pour venir à bout de la lithiase. Il faut beaucoup de temps et de patience aussi bien de la part du patient que de la part de l’urologue.
En réalité aucune methode ne peut prétendre traiter les calculs urinaires à elle seule.
LITHIASE CORALLIFORME
Lithiase coralliforme réalise un moule des cavités rénales ou elle se développe. Ce moule peut être partiel ou complet.
La lithiase coralliforme est bfavorisée par les germes uréolytiques (Proteus, Klebsiella, Providencia, Serratia, Enterobacter), qui libérent des bicarbonates, augmentent ainsi le pH urinaire ; ce qui favorise la précipitation des phosphates et la formation de lithiases phospho-ammoniaco-magnésiennes (struvite).
Son évolution est le plus souvent latente pouvant conduire à la destruction rénale, à la pyonéphrose , au phlegmon périnéphrétique et efin à la destruction ccomplète du parenchyme rénal.
Les éléments du diagnostic:
. ASP montre des opacités de tonalité calciques réalisant un moule plus ou moins complet des cavités rénales
lithiase coralliforme bilatérale
. L’Echographie confirme le diagnosti de lithiase rénale en montrant une structure échogène avec son cône d’ombre postérieur. Elle renseigne aussi de façon précise sur l’épaisseur du parenchyme rénale et l’existence ou non d’une hydronéphrose..
UIV sera eventuellement réalisée après étude biologique de la fonctio rénale. Elle permet d’étudier la morphologie des cavités rénales, la valeur fonctionnelle du rein malade etb d’élaborer une stratégie thérapeutique
Scintigraphie rénale offre les mêmes renseignement que l’UIV. Sa réalisation est moins répandue que l’UIV
Tomodensitométrie spiralée presnte l’avantage de permettre les reconstructions surtout en 3 D. Ce qui permet à l’urologue de bien poser son indication thérapeutique. Efin, on peut lui associer une UIV ennréalisant si nécessaire un angio sanner.
De résultats de ces examen dépend le traitement.
Le traitement
1_Desinfection et acidification des urines (action bénéfique sur les germes uréasiques)
2_Chirurgie classique :
a) Lombotomie + pyélotomie + - néphrotomie(s).
b) Néphrectomie si le rein est détruit
3_Chirurgie percutanée ( NLPC ):
La NLPC
.La surveillance médicale,, désinfection des urines, hyperdiurèse et - acidification urinaire sont toujours de mise.